Infographie : F. Descheemaekere |
La France et l'Espagne veulent avancer très vite sur le projet de supervision bancaire, mais l'Allemagne comme la Suède freinent des quatre fers.
Le projet de supervision bancaire a suscité de vifs débats samedi, entre ministres européens des Finances réunis à Chypre: le volontarisme de la France ou de l'Espagne, qui souhaitent le voir aboutir dès janvier, s'est heurté à une Allemagne frileuse et une Suède frondeuse. Les ministres ont débattu pendant trois heures de la proposition de la Commission européenne, qui prévoit d'accorder à la Banque centrale européenne (BCE) la responsabilité de surveiller les 6.000 banques de la zone euro. L'instauration d'une supervision commune avait été définie comme la condition pour que le futur fonds de sauvetage permanent de l'Union monétaire, le MES, puisse prêter directement aux banques, sans passer par les Etats. Un dispositif très attendu par l'Espagne, qui craint que sa dette n'explose sous le poids de la recapitalisation de son secteur bancaire en difficulté.
Le ministre espagnol des Finances, Luis De Guindos, a d'ailleurs insisté samedi pour que le mécanisme "soit mis en oeuvre le plus rapidement possible". Son homologue français Pierre Moscovici a lui aussi exhorté à "ne pas perdre de temps", en vue d'une mise en oeuvre dès janvier.
Lire : lexpansion.lexpress.fr
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire