Pour la première fois hier lors de manifestations à Athènes, les plus âgés étaient nombreux dans les cortèges pour exprimer leur désespoir. Avec les plus jeunes, ils ont repris le slogan du temps de la dictature des colonels: "Pain, éducation, liberté". Prochaine épreuve de force: la grève générale du 19 octobre.
Une fois encore, les Grecs sont redescendus hier dans la rue. A Athènes et à Thessalonique, la deuxième ville du pays. Et toujours en rangs dispersés. En première ligne, les troupes combatives et disciplinées du PAME, le syndicat lié au parti communiste, secteur public et privé confondus. Puis le gros de la troupe, formé des syndicats du public mais aussi ceux des grandes entreprises, l’eau, l’électricité, le gaz, …, toutes les sociétés privatisables dans les semaines à venir.
Des habitués, ceux qui manifestent depuis le début de la crise et qui, tels des Cassandres, avaient prédit l’engrenage. Mais ce sont les autres que l’on remarque : ceux qui sont là pour la première fois, ou alors il y a si longtemps, du temps de leur jeunesse. Un peu perdus, n’ayant pas tous les codes, ils s’abritent sous les bannières qui disent, les mots qu’ils portent en eux.
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