mardi 15 novembre 2011

Crise de la démocratie ? On ne va pas pleurer Berlusconi et Papandréou, quand même !

[Le Taurillon]

On entend depuis quelques jours des voix s’élever, et de façon légitime, pour s’émouvoir de l’importance qu’ont prise les marchés et les impératifs économiques de la zone euro dans le choix des chefs de gouvernement italiens et grecs. Les berceaux de la démocratie et de la république semblent aller à rebours des principes qu’elles ont apporté au monde, et ce bien malgré elles.

En Grèce, Papademos a été choisi au détriment de plusieurs autres prétendants au poste de Premier ministre du gouvernement d’union nationale, dont le président de l’Assemblée nationale grecque, après la démission de Georges Papandréou, dont l’idée de référendum n’a pas fait long feu sous le tir croisé de réprobations de Paris et de Berlin.
En Italie, plusieurs solutions étaient envisagées, notamment des élections anticipées. Il a cependant été préféré aux élections, la désignation rapide d’un gouvernement de transition, apte à diriger vite le pays et à reprendre en main les données économiques et financières.
Lire : taurillon.org
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