[Euractiv]
En trois jours, le Premier ministre grec a annoncé puis retiré son idée d'organiser un référendum sur le plan de sauvetage de l'euro. Contesté dans son propre camp, il s'accroche au pouvoir et espère la confiance du Parlement.
Sidérante. L'action du Premier ministre grec ces derniers jours suscite de nombreuses interrogations, tellement elle semble difficile à comprendre. Comment Georges Papandréou a-t-il pu annoncer lundi 31 octobre qu'il organiserait un référendum sur le plan de sauvetage de l'euro, décidé dans la douleur après une nuit de négociation à Bruxelles le 27 octobre, puis se dédire aussi vite? Comment imaginer que le chef du gouvernement grec n'avait pas anticipé une réaction violente de ses partenaires européens, qui ne s'attendaient pas, même si M. Papandréou affirme le contraire, à ce qu'une consultation populaire intervienne en Grèce?
Pays à la dérive
Difficile à dire. A son retour à Athènes le 27 octobre, le Premier ministre déjà en manque totale de légitimité a dû affronter une révolte populaire violente. Le 28 octobre, jour de la fête nationale grecque, les représentants du gouvernement et le président de la République ont été conspués par la population à tel point que le chef de l'Etat a décidé de quitter la cérémonie officielle. Les images des Grecs simulant les célébrations officielles à la place de leurs dirigeants ont "donné le sentiment que le pays était à la dérive", explique Kostas Vergopoulos, professeur d'économie à Paris VIII et fin connaisseur de la vie politique en Grèce, son pays d'origine.
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