[Telos]
Pierre Buhler, Directeur d'une agence d'expertise internationale
Arrivant à Cannes ce 3 novembre pour le sommet du G20, le président Obama est conscient de ce que la crise de l’euro dominera les débats et qu’il n’a guère de cartes en main alors pourtant que l’enjeu est décisif pour le sort de l’économie américaine. Mais par son ampleur, cette crise en éclipse une autre, celle de la dette souveraine des États-Unis.
En signant, le 2 août 2011, la loi autorisant le relèvement du plafond de la dette en contrepartie d’une baisse des dépenses de 2400 milliards de dollars sur 10 ans, l’hôte de la Maison-Blanche épargnait à son pays, au terme d’une laborieuse négociation entre démocrates et républicains, le ridicule d’une « fermeture » du gouvernement fédéral.
Trois jours plus tard, Standard & Poor’s, une des principales agences de notation, saluait l’événement en dégradant en « AA+ avec perspective négative » le AAA, la note la plus élevée, toujours accordé jusque-là aux bons du Trésor américain.
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