Au Parlement Européen, Daniel Cohn-Bendit, Vice-Président du groupe des Verts, apostrophe M. Von Rompuy, Président du Conseil Européen, "bon petit comptable " qui "compte les jours qu'il passe dans son bureau" et fustige son autosatisfaction et son inaction alors que la crise est partout. Il dénonce l'attitude de la Chancelière Angela Merkel qui s'oppose à ce que la Banque Centrale Européenne puisse être prêteur en dernier ressort. Il critique l'absence de contrôle démocratique de la Banque Centrale,qui selon lui finira par émettre des eurobonds malgré "les doutes" de Mme Merkel. Il ironise sur la "convergence" selon laquelle l'Allemagne veut introduire un salaire minimum horaire de 5 à 6 euros alors qu'il est de 9 euros en France.
Il mla met en cause "le téléphone rouge de Merkel-Sarkozy" et la méthode intergouvernementale (selon laquelle le tandem Merkel-Sarlozy est aux commandes de l'Europe, au détriment de la méthode communautaire respectueuse de la démocratie) et avertit que les députés européens s'opposeront à tout projet de changement de traité qui serait fait en catimini (Mme Merkel juge que modifier les traités de l'Union européenne s'impose pour pouvoir combattre la crise de la dette dans la zone euro et que les institutions européennes devraient disposer de la capacité d'intervenir dans les budgets nationaux si les règles de déficit n'étaient pas respectées).
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