Infographie : François Descheemaekere |
Lucas Papadémos, le Premier ministre grec, a de plus en plus de mal à maîtriser les différentes composantes politiques qui le soutiennent. Les syndicats et les organisations patronales n'acceptent pas la réduction des salaires.
La Troïka (la Commission européenne, la BCE et le FMI) se fait pressante. Elle exige du gouvernement de Lucas Papadémos qu'il tienne ses engagements en matière de réformes, en particulier celles qui ont trait au marché du travail et aux libéralisations. Les créanciers de la Grèce insistent sur la baisse du coût du travail dans le secteur privé. Poul Thomsen, le chef de la délégation du FMI à Athènes a déclaré mercredi au journal « Ekatimerini » que, « comparés à la productivité, les salaires occupent une place trop grande au regard de l'économie dans son ensemble ».
C'est pourquoi le Premier ministre Lucas Papadémos entend abolir le statut spécial des employés des entreprises publiques, veut réduire de l'ordre de 15 % le salaire minimum (fixé à 751 euros mensuels) ainsi que les retraites complémentaires, suspendre la hausse de 2,6 % du salaire de base programmée pour juillet et diminuer de moitié les primes cumulées versées deux fois par an à Pâques et à Noël. Sauf que les partenaires sociaux et les formations politiques qui le soutiennent ne l'entendent pas de cette oreille.
Lire : lesechos.fr
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