[Myeurop]
Les grèves générales, comme hier encore, se succèdent en Grèce. Le gouvernement multiplie les mesures d'austérité à la demande de ses créanciers qui perdent patience… comme les Grecs. Car les vraies réformes restent à faire.
"C’en est trop. La limite est dépassée". Hier, lors de la première grève générale de l’année, l’exaspération des Grecs s’est à nouveau manifestée pour dire non aux mesures d’austérité que veulent leur imposer le gouvernement d’union nationale, sous la pression des créanciers publics et privés (FMI et UE, Banques, fonds d’assurances). Ils ont défilé sous une pluie torrentielle, dans une Athènes défigurée par des torrents d’eau boueuse, comme une métaphore de l’image du pays. Les rues ont été construites sans système d’évacuation d’eau, engendrant d'inéluctables inondations à la moindre averse. D’habitude le soleil vient vite sécher tout cela, mais en ce moment, le froid polaire règne.
Après des semaines interminables de négociations entre partenaires sociaux, le premier ministre Loukas Papadimos venait d'annoncer un énième plan de rigueur, encore plus dur que les précédents, qui avaient pourtant laissé toutes les forces vives du pays exsangues.
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