[Presseurop et Le Monde]
Alors que le conseil européen qui s'est ouvert ce jeudi 1er mars s'apprête à signer le Pacte budgétaire, une douzaine de pays, ménés par l’Italie, contestent la politique de la rigueur à tout prix du couple “Merkozy” et plaident pour une politique de relance de la croissance.
Le président français Nicolas Sarkozy l'a porté à bout de bras, en soutien de la chancelière allemande Angela Merkel. Son adversaire socialiste François Hollande promet de le renégocier s'il est élu président de la République. Le pacte budgétaire est soumis à la signature de 25 chefs d'Etat et de gouvernement européens, vendredi 2 mars, à Bruxelles – seuls le Royaume-Uni et la République tchèque devraient s'abstenir –, mais le débat à son sujet n'est pas clos pour autant. Cette signature ouvre la voie à une procédure de ratification qui s'annonce délicate, à l'heure où la crise des dettes souveraines connaît un répit relatif en marge du sauvetage de la Grèce.
Mardi 28 février, le premier ministre irlandais de centre gauche, Enda Kenny, a annoncé, contre toute attente, son intention d'organiser un référendum pour ratifier le pacte.
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