[Ouest France]
François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles.
PSA Peugeot Citroën et General Motors ont annoncé leur rapprochement. Un passage obligé pour les constructeurs s’ils veulent rester compétitifs. Mais ce n’est pas simple. Il y a des succès et des échecs. Entretien avec François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles.
Ça sert à quoi une alliance ? À réaliser des économies sur les achats de matière première, sur les équipements. À fabriquer des plateformes communes (châssis et train roulant), comme dans le cadre de l’alliance que viennent d’annoncer, mercredi, PSA Peugeot Citroën et General Motors. Plus l’alliance pèse lourd, plus elle peut faire pression sur les prix de ses fournisseurs. Son succès, ou son échec, peut dépendre de cette question. C’est important quand on sait que 70 % du coût d’une voiture, ce sont les équipements.
Prenez le rapprochement entre Renault et Nissan : la première chose que le Français et le Japonais ont faite, c’est de mettre en place une structure commune d’achat. Aujourd’hui, vous n’avez plus une Renault sans pièce Nissan et réciproquement.
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