[Slate.fr]
Même avec un salaire minimum amputé de 22%, la Grèce ne va pas restaurer sa compétitivité face à d’autres pays toujours plus «low cost» qu’elle. La concurrence n’est pas seulement asiatique. L’approche doit être globalement européenne.
La Grèce va-t-elle véritablement améliorer sa compétitivité? En théorie, la baisse drastique du salaire minimum, qui vient d’être décidée dans la douleur par le Parlement grec en échange d’un soutien financier international, est destinée à réduire le coût du travail.En s’en tenant à une stricte approche arithmétique, on pourrait même imaginer que, le salaire moyen ne cessant de progresser en Chine, les dispositions prises par Athènes soient de nature à relocaliser dans le pays des fabrications déplacées en Asie.
Pour le plus grand bénéfice de l’Europe tout entière. Malheureusement, il n’en est rien. Et pour les Grecs, les véritables concurrents ne sont pas forcément Chinois.
Lire : slate.fr
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire