Infographie : François Descheemaekere |
Didier Georgakakis, Professeur à Sciences-po Strasbourg, Titulaire de la chaire Jean Monnet de sociologie politique européenne, Membre junior de l’Institut Universitaire de France et du Groupe de sociologie politique européenne GSPE-Prisme (CNRS) dont il est l'ancien directeur, auteur de plusieurs ouvrages de sciences sociales sur l'Union européenne.
Comment sont-ils arrivés là ? Quels sont les mobiles de leurs actions ? C'est à ces questions pourtant classiques que tente de répondre, pour la première fois de manière scientifique et exhaustive, le récent ouvrage collectif "Le champ de l'Eurocratie - une sociologie politique du personnel de l'UE". Nous avons interviewé son directeur, le professeur Didier Georgakakis.
Touteleurope.eu : Pourquoi avoir choisi d'utiliser dans le titre de votre livre le terme péjoratif d’eurocratie ?
Didier Georgakakis : Le terme d’eurocratie est employé dans tous les pays d’Europe et sur un mode qui n’est pas toujours dénonciateur. Dans le cas du champ de l’eurocratie, le terme fait surtout échos à l'ouvrage The Eurocrats d’Altiero Spinelli, paru en 1966 et qu’on peut difficilement soupçonner de dénoncer l’Europe.
Comme dans le livre de Spinelli, il s’agit de saisir les institutions européennes comme un "espace hybride" où s’affrontent et négocient des acteurs très différents.
Lire : touteleurope.eu
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire