[Euractiv]
Henri Sterdinyak, économiste à l'OFCE, explique dans une note du 16 avril 2012 que la priorité pour la France ne doit pas être de réduire rapidement de ses déficits par la baisse des dépenses publiques, mais de mettre en œuvre une nouvelle stratégie de croissance dès cette année.
La crise des années 2008-2009 fut provoquée par des innovations financières hasardeuses, dans un contexte de libéralisation financière et d’explosion de la masse de capitaux à la recherche de placements liquides et rentables. Les marchés financiers se sont révélés avides, aveugles et instables. La globalisation financière a permis le gonflement de déséquilibres qui ont fini par éclater. En sens inverse, la crise ne provient pas de hausses excessives des dépenses, des déficits ou des dettes publics. En 2007, le solde public de l’ensemble des pays de l’OCDE ne présentait qu’un déficit de 1,3 % du PIB ; celui de l’ensemble des pays de la zone euro de 0,7 % du PIB.
Les dettes publiques étaient stables (à 40 % du PIB pour la dette nette de l’ensemble des pays de l’OCDE).
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