Infographie : François Descheemaekere |
Reçu à Rome, hier, par le président du Conseil italien, Mario Monti, François Hollande a présenté le plan français pour renforcer l'Union économique et monétaire et relancer la croissance dans la zone euro.
C'est à Rome que le chef de l'Etat français a présenté hier les grandes lignes de son pacte pour l'Europe. Il a testé auprès du chef du gouvernement italien, Mario Monti, les idées qu'il entend mettre sur la table lors du Conseil européen des 28 et 29 juin. Le texte sera peaufiné et complété lors d'une ultime réunion préparatoire le 22 juin, toujours à Rome, mais cette fois à quatre, avec la chancelière Angela Merkel et l'Espagnol Mariano Rajoy. La méthode ne doit rien au hasard, car le chef du gouvernement italien est actuellement le plus sûr allié de Paris. Non seulement parce que l'ancien commissaire européen jouit sur la scène internationale d'une forte crédibilité, mais aussi parce qu'il cherche, lui aussi, des solutions à l'échelle de la zone euro pour relancer l'activité économique de son pays, qui subit la récession la plus sévère du Vieux Continent après celle de la Grèce et ploie sous une dette record de 1.949 milliards d'euros (123 % du PIB).
« Les progrès importants y compris dans la gouvernance de la zone euro ne sont pas suffisants pour mettre l'euro à l'abri des turbulences des marchés », a dit Mario Monti, à l'issue de leur rencontre de deux heures. François Hollande défend trois priorités pour lui « fondamentales » : la croissance, le retour de la stabilité financière et le renforcement de l'Union économique et monétaire.
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