Infographie : F. Descheemaekere |
[Slate.fr]
Ils sont 14 millions en Europe, ont entre 15 ans et 29 ans et sont exclus de toute forme de scolarité ou d’emploi. Eurofound, l’agence d’études et de recherches de l’Union européenne, les appelles les «Neets» pour «Not in Employment, Education or Training» («Ni en emploi, ni en étude, ni en formation»). Son étude, qui vient de paraître et dont le Guardian détaille les principaux résultats, confirme l’ampleur de l’impact de la crise sur les jeunes générations des pays de l'Union.
En moyenne, les Neets constituent 15,4% de leur population de référence (les jeunes de 15 ans à 29 ans), mais cette moyenne masque d’importantes disparités: en Italie, ils sont plus de 35% d’une génération, 22% en Irlande et seulement 6,6% au Luxembourg. Avoir un faible niveau d’éducation, être issu de l’immigration ou souffrir d’un handicap sont les trois principaux facteurs de risque qui augmentent la probabilité pour un jeune de faire partie de cette classe laissée pour compte. 22% des jeunes de moins de 25 ans de l’Union européenne recherchent un emploi. 5,4 millions de personnes sont concernées. En Espagne et en Grèce, c’est plus d’un jeune sur deux qui est touché par le chômage. Et l’étude Eurofound précise qu’en 2011, 42% des jeunes en emploi l’étaient dans le cadre d’un contrat de travail temporaire.
Cette situation coûte cher aux 26 Etats étudiés. Les coûts associés aux Neets ont augmenté en Europe de 28% depuis la crise de 2008. En moyenne, la facture de la mise de côté de ces jeunes représente théoriquement 153 milliards d’euros par an.
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