Le déficit reste trop élevé au regard des exigences affichées par l'UE et le FMI. Un plan massif de suppression de 30 000 postes de fonctionnaires a été promis.
Le déficit grec devrait être ramené à 8,5% du PIB cette année, soit deux points de moins qu’en 2010. Les mesures d’austérité produisent donc leur effet, mais Athènes reste toujours un point au-dessus de l’objectif fixé par ses bailleurs publics (UE et FMI). En réaction, le conseil des ministres grecs réuni le 2 octobre a décidé d’entériner une restructuration en profondeur de la fonction publique pour le projet de budget 2012. 23 000 fonctionnaires en fin de carrière subiront une baisse de salaire de 40% avant d’être mis en pré-retraite. 7 000 autres seront licenciés via la suppression ou la fusion de 150 agences publiques, rapporte l’agence américaine AP.
Afin de donner plus de gages aux inspecteurs de la troïka chargés de suivre les réformes prises par la Grèce, de nouvelles mesures, énumérées par l’AFP, seront prochainement mises en place : taxe sur l'immobilier prélevée sur les factures d'électricité, abaissement des pensions de retraite supérieures à 1 200 euros par mois, abaissement du seuil d'imposition sur le revenu à 5 000 euros annuel. La TVA sur la restauration est quant à elle passée de 13 à 23% en septembre. Des décisions qui devraient rapporter 6,6 milliards d’euros supplémentaires.
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