Infographie : F. Descheemaekere |
Le succès de la N-VA indépendantiste en Flandre, la montée du séparatisme en Espagne, mais aussi la recentralisation projetée en Italie : autant d'exemples qui prouvent que la crise de la dette a aussi des conséquences géopolitiques au sein même de l'Europe.
La victoire de Bart de Wever à Anvers ce dimanche soir est plus qu'un avertissement pour la Belgique. C'est un véritable avertissement pour toute l'Europe qui aurait bien tort de ne pas l'écouter aussi attentivement que les sirènes un peu trop flatteuses du comité Nobel d'Oslo. Elle est le signe que la gangrène de la crise de la dette gagne désormais l'architecture politique du vieux continent. Certes, le nationalisme flamand ne date pas de la crise grecque. Pas plus que l'autonomisme catalan ou basque. Mais il serait naïf de penser que le vent favorable à ces mouvements ces derniers mois est totalement indépendant des turbulences que traverse l'Europe depuis deux ans et demi. Si elle n'est pas la cause, la crise de la dette peut être un accélérateur. Du reste, l'histoire est bien là pour nous rappeler que les crises de la dette souveraine ont quasiment systématiquement des conséquences politiques.
L'ancien régime français s'y est désintégré et Terre-Neuve y a perdu en 1934 son indépendance.
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