mercredi 28 novembre 2012

Zone euro : comment perdre du temps en ayant l'impression d'en gagner



[La Tribune]

Avec ce nouvel accord sur la Grèce, les Européens sont assurés que le dossier reviendra un jour ou l'autre à l'ordre du jour. Mais leur priorité n'est pas là.

Voilà donc le cinquième (au moins) plan sur la Grèce bouclé. Les éditorialistes de l’Europe entière peuvent enfin se réjouir et annoncer, comme d’habitude, la fin des malheurs de la zone euro, la renaissance de la confiance et, last but not least, le «sauvetage de la Grèce». Il faut reconnaître qu’à force d’être sauvée, la Grèce devrait aujourd’hui être bien portante. On sait qu’il n’en est rien et qu’il n’en sera rien. Même après ce nouvel accord. Pour bien se rendre compte de l’état réel de l’Europe, il suffira de constater que ce nouvel accord -d’une grande complexité technique– a nécessité 13 heures de négociations pour un résultat qui ne pourra être qu’un échec. Car les faiblesses de la stratégie européenne demeurent les mêmes.
La dette grecque n’est pas plus supportable par le pays parce qu’on accepte qu’elle s’élève en 2020 à 124% du PIB au lieu des 120% initialement visés, qui de toutes façons étaient déjà fantaisistes.

Lire : latribune.fr
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