jeudi 13 décembre 2012

La France, le Brésil et le protectionnisme

Infographie : F. Descheemaekere
[Slate.fr]

La visite en France de la présidente Dilma Rousseff a permis à la cinquième et à la sixième puissances mondiales d’intensifier leur partenariat stratégique et de constituer une alliance en faveur de la croissance. Un rapprochement prometteur malgré quelques sujets de crispation commerciaux.

Deux ans après avoir succédé à Lula à la présidence du Brésil, Dilma Rousseff a effectué cette semaine sa première visite d’Etat en France. C’était pour elle l’occasion de consolider sa relation avec François Hollande, qu’elle n’a croisé qu’une fois au sommet Rio +20, de relancer le partenariat stratégique noué en 2008 entre les deux pays, mais aussi de tenter de constituer avec la France une sorte d’union sacrée pour promouvoir la lutte pour la croissance dans la conjoncture actuelle, face aux tenants de l’austérité. Les deux présidents ont ouvert ensemble, mardi, un «forum du progrès social» organisé par la Fondation Jean-Jaurès et l'Instituto Lula (du nom de l’ancien président brésilien, également présent au Forum). Ils y ont affiché leur communauté de vue. «Nous savons, d’expérience au Brésil, que réduire la dette souveraine dans un contexte de récession rend la crise plus aigue.
La préférence des pays développés pour les politiques orthodoxes ne règlera pas la crise, générant au contraire chômage, récession et désespoir», a déclaré Dilma Rousseff, défendant au contraire «la combinaison de mesures d’ajustements budgétaires et d’encouragement de l’investissement et de la consommation», et saluant au passage la qualité du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité.

Lire : slate.fr
Bookmark and Share

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire