Une société à deux vitesses. Pour renforcer sa compétitivité et exporter, l'Allemagne a libéralisé son marché du travail et précipité une part croissante des salariés dans la précarité: absence de salaire minimum, travail à temps (très) partiel, "mini jobs" sans assurance maladie ou petit boulots payés 1 euro de l'heure. Au total, 20% de travailleurs pauvres!
L’économie sociale de marché: Bismarck en avait jeté les premières bases, Konrad Adenauer l’avait institutionnalisé et Gerhard Schröder a cherché à l’adapter… Jusqu’à la tuer ? La "Sozial Markt Wirtschaft", basée sur le principe de cogestion, un syndicalisme de concertation, un système de hauts salaires et une redistribution forte des ressources a longtemps été un facteur d’intégration professionnelle et sociale en Allemagne.
Son empreinte est encore présente: en témoigne les 1,5 millions d’emplois sauvés lors de la récession de 2009. Au plus fort de la crise, l’Etat, les entreprises et les salariés avaient joints leurs efforts pour instaurer le système de chômage partiel et permettre ainsi à l’Allemagne de ne pas tomber de la récession à la dépression économique.Lire : fr.myeurop.info
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