Le ralentissement de l'économie mondiale, la crise de la dette et les turbulences sur les marchés devraient ramener la croissance française au point mort en fin d'année.
La plupart des conjoncturistes, ainsi que le gouvernement fin août, avaient déjà revu à la baisse leurs perspectives de croissance pour 2011. L'Insee vient de faire de même. Dans sa note de conjoncture publiée ce jeudi, l'Institut national de la statistique ne table plus que sur 1,7% de hausse du PIB cette année, contre 2,1% en juin dernier. Il faut dire qu'après la panne enregistrée au deuxième trimestre, l'horizon de la croissance tricolore s'est considérablement assombri. L'année avait pourtant bien commencé, avec un PIB en hausse de 0,9% au premier trimestre.
Mais cette accélération de la croissance n'était que technique, due à la reconstitution des stocks des entreprises et aux effets décalés de la prime à la casse. Le coup d'arrêt du printemps était donc prévisible. Il a été amplifié par le séisme au Japon, qui a pesé sur la production industrielle mondiale, et la flambée des prix des matières premières (pétrole, céréales, métaux, etc.).Lire : lexpansion.lexpress.fr
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