Infographie : François Descheemaekere |
Des manifestations populaires débouchant sur un renversement des hommes au pouvoir, voilà ce qui crispe le Président russe. Dans le monde arabe ou ailleurs, mais surtout en Russie.
Il contrôle la police, les services secrets, la justice, les plus grandes entreprises, le parti majoritaire à la Douma, les gouverneurs des provinces, les médias audiovisuels… Vladimir Poutine vient d’être réélu à la présidence de la Russie pour six ans et il espère bien en faire douze. Il porterait ainsi à vingt-quatre ans la durée de son règne au Kremlin et dans ses dépendances. Aussi bien que Staline. Et pourtant il apparait inquiet, peu sûr de son avenir, comme si ce pouvoir presque sans contrepartie était extrêmement fragile. Son retour à la tête de l’Etat s’est traduit par une crispation immédiate de la diplomatie russe sur la scène internationale et des forces de l’ordre à l’intérieur.
Sans doute les quatre ans de l’intermède Medvedev pendant lequel cette créature de Poutine avait tenté de donner le change, n’avait conduit à aucune des réformes libérales que le président par intérim faisait mine d’appeler de ses vœux.
Lire : slate.fr
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