Infographie : François Descheemaekere |
Les élections législatives grecques de dimanche 17 juin vont déterminer l’avenir du pays dans la zone euro. L'Espagne, l’Italie et Chypre font les frais des incertitudes. Les autorités européennes débattent d’une plus grande intégration politique.
C’est bel et bien un compte à rebours qui est enclenché pour la Grèce, la zone euro et le projet européen dans son ensemble. À l’approche du scrutin législatif grec, dimanche 17 juin, le même jour que le deuxième tour des législatives en France, de nouveaux nuages se sont ajoutés dans le ciel européen. Le prêt à Madrid pour aider ses banques n’a pas empêché les taux espagnols de remonter au-delà des 6 %, entraînant les taux italiens dans leur sillage. Le mécanisme de contagion est loin d’être enrayé en Europe, qui se retrouve face à un choix historique : pousser plus loin son intégration économique et politique, ou subir un processus de délitement plus ou moins rapide. Quel est l’enjeu du scrutin grec ?
Pour la Grèce, les élections législatives visent d’abord à doter le pays d’un gouvernement. Le scrutin du 6 mai n’a pas, en effet, permis de dégager une majorité absolue et les tentatives de coalition ont échoué. Le verdict des urnes déterminera la politique d’Athènes, avec, à la clé, un maintien ou non dans la zone euro.
Lire : la-croix.com
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire