Infographie : François Descheemaekere |
Après la Grèce, l’Irlande et le Portugal, ce sont l’Espagne et l’Italie qui subissent de plein fouet les dégâts de la crise de la zone euro. De ces deux nations, laquelle est en plus mauvaise posture?
Si politiquement, l’Italie est plus mal en point que l’Espagne, économiquement, c’est cette dernière qui est la plus touchée. Mais dans la mesure où les troubles politiques sont en général préjudiciables à l’économie, les situations peuvent s’inverser. Le contexte politique de l’Espagne pourrait bien se détériorer, et l’avantage économique qu’affiche pour le moment l’Italie peut très vite s’évaporer. En tout état de cause, ces deux pays sont dans une situation de grande précarité. A l’heure actuelle, c’est l’état des banques espagnoles qui mobilise toute l’attention de l’Union européenne. Mais il n’y a pas si longtemps, on voyait déjà l’Italie privée des financements internationaux, une menace qui avait alors alarmé les Espagnols. Auparavant encore, l’Italie subissait une grave crise politique qui paralysait la prise de décisions et conduisait au remplacement de Silvio Berlusconi par Mario Monti.
Autant dire que les perturbations passent d’un pays à l’autre, provoquant des soubresauts qui font de la présivibilité et de la stabilité de vieux souvenirs.
Lire : slate.fr
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