Infographie : François Descheemaekere |
Avec une croissance mondiale de 6% à 7% cette année, après une progression de 10% en 2011, le secteur suscite bien des convoitises.
C’est un indice très parlant: le prestigieux Comité Colbert, qui réunit 75 entreprises françaises du luxe, a deux attachés de presse. L’une est française, basée à Paris, l’autre, chinois, peut être joint à Pékin. Car la Chine est devenue le principal débouché des industries du luxe. Selon une étude de l’observatoire italien Altagamma associé au cabinet Bain&Co, parue en mai 2012, le marché chinois du luxe a cru de 18% à 22 %, l’indien de 15% à 20%. Suivent le Brésil et la Russie (1). Selon la même étude, l’industrie mondiale du luxe devrait connaître cette année une croissance de 6% à 7% après une progression de 10% en 2011. Certes, la croissance du secteur, en termes de chiffre d’affaires, sera à l’arrêt en Italie et au Japon. Et pas très forte en France.
Mais la France et l’Italie profiteront malgré tout de cette conjoncture, puisqu’il s’agit des deux plus grands producteurs de luxe, à travers les marques LVMH (Louis Vuitton, Dior…) et PPR (Gucci, Bottega Veneta, Balenciaga…) en France, Prada, Zegna et autres Tod’s en Italie. Les autres grands du secteur sont américains (avec notamment le joaillier Tiffany’s et Ralph Lauren) et suisses (le groupe Richemont, et les montres).
Lire : slate.fr
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