Infographie : F. Descheemaekere |
[Slate.fr]
Ce devait être l'été du crash. Avant les vacances, des banques avaient demandé aux personnels des salles de marché de différer leur départ. La zone euro allait entrer dans des turbulences potentiellement mortelles dans un contexte de récession. L'Italie et l'Espagne allaient perdre leur accès au marché de refinancement de leur dette, la France socialiste allait devoir numéroter ses abattis.
Rien de tel ne s'est passé, tout au contraire. On peut écrire aujourd'hui que la probabilité d'explosion de la zone euro a diminué. La raison principale est, bien entendu, la phrase de Mario Draghi affirmant fin juillet que la Banque centrale européenne fera «tout ce qui sera nécessaire» pour sauver l'euro. Les précisions apportées le 6 septembre d'une intervention «illimitée», pour empêcher les taux latins de conduire à l'expulsion de l'Europe du Sud, ont convaincu.
Rien n'est joué sur le fond. Mais regardez la série des bonnes nouvelles depuis.
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