Infographie : F. Descheemaekere |
[Coulisses de Bruxelles]
La Grèce est devenu un interminable cauchemar pour la zone euro : en dépit d’une aide financière massive et de la plus importante restructuration de dette publique des temps modernes, le pays est à bout de course et s’enfonce dans une récession vertigineuse (son PIB a chuté de 20 % depuis 2009) sur fond de révolte sociale.
A la différence de l’Irlande ou du Portugal, eux aussi sous assistance de la zone euro, aucune des recettes (souvent amères) préconisées par les Européens et le Fonds monétaire international (FMI), ne semble fonctionner. A tel point que certains de ses partenaires, l’Allemagne au premier chef, se font de plus en plus tirer l’oreille pour continuer à lui prêter de l’argent de peur de ne jamais retrouver leurs mises. L’Eurogroupe est réuni depuis 17 heures pour essayer de parvenir à un accord sur le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide comprise entre 30 et 45 milliards d’euros à la Grèce.
Mais la « véritable solution » souhaitée par Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, risque de ce faire attendre. Décryptage.
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