Infographie : F. Descheemaekere |
[Les Echos]
Bruxelles prévient que 2013 sera une année de consolidation budgétaire et d'efforts qui pèsera encore lourd sur la demande, au risque d'une nouvelle augmentation du chômage. La reprise n'atteindra que 0,3 % dans la zone euro.
L'Europe traverse une zone de turbulences. Comme prévu, la Commission européenne a fortement révisé à la baisse ses prévisions économiques du printemps. L'espoir d'une croissance de 1,3 % en 2013 formulé en mai a fait place à une reprise de 0,3 % dans l'Union, qui se réduit comme peau de chagrin (+ 0,1 %) pour les 17 pays de la zone euro. Alors que l'année 2012 devrait s'achever sur une contraction de 0,3 % du PIB des Vingt-Sept (- 0,4 % pour les Dix-Sept), les hirondelles ne reviendront plus qu'au printemps 2014, a averti hier le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, qui promet une reprise de 1,6 % en 2014. La modeste croissance de l'an prochain devrait être tirée par les exportations, mais l'assainissement des comptes publics va continuer de peser sur le budget des ménages et des entreprises.
2013 est donc clairement désignée comme une nouvelle année d'efforts, qui se traduira par une nouvelle hausse du chômage, jusqu'à 12 % de la population active l'an prochain.
Lire : lesechos.fr
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire