Les dirigeants de l’Union européenne se réunissent jeudi et vendredi 30 septembre à Varsovie avec leurs homologues d’anciennes républiques soviétiques.
La chute du mur de Berlin a aboli la césure Est-Ouest mais a laissé une zone indéfinie. Celle qui s’étend au-delà de la Pologne et de la Roumanie aux frontières de la Russie et jusqu’au Caucase. Aux marches de l’Union européenne, d’anciennes républiques soviétiques y restent tiraillées entre des aspirations à rejoindre la famille occidentale et les influences et intérêts du grand voisin russe. Surtout, elles se sentent les laissées-pour-compte de la « maison commune » que représente l’Europe, les parents pauvres d’un élargissement arrêté à leurs portes. Et la pénible impression de se retrouver hors champ alors que le printemps arabe a capté l’attention politique et médiatique vers le Sud.
C’est pour marquer un rééquilibrage vers l’Est que Varsovie accueille jeudi et vendredi 30 septembre les dirigeants des Vingt-Sept avec leurs homologues d’États aussi fragiles, différents et éloignés que l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, d’une part, la Moldavie, l’Ukraine et la Biélorussie (représentée par son ministre des affaires étrangères) d’autre part.
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