lundi 26 septembre 2011

Véhicules verts : le difficile cap de « l'après-pétrole

Voiture verte En France et dans l'Union européenne, les objectifs pour développer les véhicules verts ne manquent pas. Mais les démarrages sont pour le moins balbutiants. Les biocarburants attendent leur deuxième génération, et les véhicules électriques, encore peu développés par les villes, font, eux aussi l'objet de polémiques. 

A l’horizon 2030, le parc automobile mondial devrait doubler, passant de 800 millions à 1,6 milliards de véhicules. En Europe, les transports routiers sont déjà responsables de 20% des émissions de gaz à effet de serre. L’UE s’est donc donnée pour objectif de réduire de 60% ses émissions de CO2 liées aux transports d’ici 2050. Pour y parvenir, Bruxelles mise notamment sur les véhicules propres et économes en énergie, dits encore véhicules verts. Leur utilisation pourrait aussi permettre de réduire la dépendance des pays de l’UE aux énergies fossiles.

En 2009, deux directives ont substantiellement modifié la donne en matière de véhicules propres. La première vise à stimuler le développement du marché en contraignant les pouvoirs publics à prendre en compte l’impact environnemental des véhicules publics lors de leur achat. Elle cherche également à faire intégrer les coûts externes (pollution, nuisances, etc.) dans l’achat de véhicules carbonés. La seconde fixe à 10% la part des énergies renouvelables utilisées dans les transports d’ici à 2020.
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