mercredi 9 novembre 2011

L'Europe à deux vitesses : une voie pour l'intégration ?

[Le Monde]

Thierry Chopin, directeur des études de la Fondation Robert-Schuman et professeur au Collège d'Europe (Bruges) et à Sciences Po. Il est aussi professeur associé au CNAM Co-auteur (avec C. Lequesne et J.-F. Jamet) de L'Europe d'après. De la crise au rebond. A paraître aux éditions Lignes de repères

Les sommets à répétition réunissant les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro et visant à apporter une réponse à la crise de la dette ont mis en lumière, selon maints observateurs, le fossé qui semble se creuser entre la zone euro - et même un "noyau dur" constitué autour du couple franco-allemand - et le reste de l'Union. La crise semble ainsi faire réapparaître le spectre d'une "Europe à plusieurs vitesses" et dans un tel contexte la question de l'Europe "à géométrie variable" doit être revisitée.

L’Europe à plusieurs vitesses existe déjà
La différenciation, souvent désignée sous l'expression plus commune de "géométrie variable", a été mentionnée à plusieurs reprises ces dernières années comme un moyen d'échapper au statu quo et de ménager des perspectives d'actions communes tout en tenant compte des intérêts nationaux des Etats membres. Il s'agit ainsi de permettre aux pays qui le souhaitent d'aller plus avant dans l'intégration lorsque l'unanimité est source de paralysie au niveau communautaire, et réciproquement, de permettre aux pays les plus réticents face à l'intégration de ne pas s'y engager ("opt-out").
Lire : lemonde.fr
Bookmark and Share

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire